Lundi 13 mai, Nicolas Arbor, maitre de conférences à l'Université de Physique et Ingénierie de Strasbourg et membre de l'Institut Pluridisciplinaire Hubert Curien, est venu faire deux conférences devant chacune des classes de terminales ST2S. Ce moment a été l’occasion de réviser autrement les chapitres concernant la radioactivité et la radioprotection.
Après avoir brossé un panorama historique de la découverte et de l'utilisation des radiations ionisantes, M. Arbor a rappelé les notions scientifiques vues en classe.
Chaque année et de façon naturelle, nous sommes exposés en France à des doses de 2 millisievert, sans effet a priori sur notre santé. A l’opposé, les bombardements pendant la seconde guerre mondiale, les catastrophes nucléaires de Tchernobyl, de Fukushima ont malheureusement permis de prendre conscience des effets néfastes des doses supérieures à 100 millisievert. Actuellement, les chercheurs se questionnent à propos des doses intermédiaires qui peuvent être cumulées lors des examens médicaux. La prudence est donc de mise, surtout en ce qui concerne des organes comme le cerveau, pour lequel on privilégie de plus en plus l’IRM à un scanner.
En abordant les applications médicales des radiations ionisantes (radiographie, scanner, mammographie, radiothérapie, et imagerie interventionnelle c’est-à-dire opérations ou actes médicaux sous rayons X), M. Arbor a insisté sur la balance bénéfices/risques pour le patient et sur la protection des personnels médicaux.